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PENDANT LE CONFINEMENT

 

 

 

 

Lanceuse d'alerte Céline Boussié : « On compte nos morts, ils comptent leurs profits ».

17/04/2020

 

Frank Barat a donné la parole à  Céline. 

En pleine crise du Coronavirus, elle a parlé de la place des handicapés dans notre société et des manquements de l'état à ce sujet.

 

 

POUR ECOUTER d’autres « Conversations sur le sens de la crise des coronavirus et son impact sur la politique mondiale. » de Franck Barat (certaines en français, d’autres en anglais) CLIC SUR L’IMAGE

 

 

 

Confinéma 

Lanceurs d’alerte - épisode 1  

Le monde du médico-social 

mardi 14 avril 2020 à 20 h 00

 

 

Pendant le confinement, Mediacoop propose d'assister à des ciné-débats numériques !

 

Pour commencer, le premier épisode de leur série documentaire sur les lanceurs d'alerte, en direct live sur leur page Facebook.

Le film est suivi d'un débat - conférence en direct avec Céline Boussié, lanceuse d'alerte de l'affaire Moussaron et protagoniste du film, et Ugo Bernalicis, député France Insoumise, rapporteur d'un projet de loi sur la protection des lanceurs d'alerte.

 

Si vous n’avez pas pu assister à la diffusion du documentaire, vous pouvez le visionner ICI

 

Une coalition pour protéger les lanceurs d’alerte en temps de pandémie

 

 

La Maison des Lanceurs d’Alerte lance, aux côtés de 100 autres organisations de la société civile, une coalition pour protéger les lanceurs d’alerte en temps de pandémie.

 

Les organisations membres de la coalition appellent toutes les autorités et institutions publiques à protéger ceux qui signalent ou divulguent les abus, dommages et fautes qui surviennent pendant la période de crise causée par la pandémie COVID-19. Elles appellent également tous les citoyens et les travailleurs à agir pour faire en sorte que nos gouvernements, les entreprises et les marchés rendent des comptes et pour défendre les droits de l’homme et les libertés de tous.

 

PLUS D’INFO, CLIC SUR L’IMAGE

 

COVID 19 - LE TRI DES PERSONNES VULNERABLES PENDANT LA PANDEMIE

 

Les personnes lourdement handicapées, comme celles âgées avec des pathologies inhérentes, ne font pas partie des personnes prioritaires en cas de manque de places en réanimation.

Sur la « préconisation » des ARS (1) - donc du gouvernement, bien qu'il s'en soit  défendu - il est noté, vers la fin : «  Les éléments présentés sont plus des pistes de réflexion et de propositions que des “recommandations” formelles ».  Mais on sait que ça s'est produit dans les hôpitaux du Grand Est et ailleurs, des soignants, des associations ou des directeurs d’établissement  s'en sont émus dans les médias...

 

 

 

 

Coronavirus : «Il va falloir choisir» entre les malades, admettent des soignants

Par Elsa Mari et Florence Méréo - Le 17 mars 2020 dans Le Parisien

 

 

Extrait :

«  Faute de places suffisantes en réanimation, des soignants dans les zones les plus touchées par l’épidémie nous confient avoir renoncé à intuber des patients de 70 ans, déjà malades.

 

Elle est dans l'œil du cyclone. Depuis des jours, Delphine (les prénoms ont été modifiés pour garder l'anonymat) doit faire face à une déferlante de patients qui arrivent à Mulhouse, l'un des foyers les plus importants de l'épidémie de coronavirus en France. Dans son hôpital, cette infirmière nous raconte ses longues journées éreintantes. Puis marque un silence avant de lâcher d'une voix triste : « Oui, on commence à trier les patients. »

 

Trier ? Face à l'afflux massif de malades dans l'Hexagone, certaines réanimations, comme plusieurs dans le Grand-Est, sont déjà saturées. Dès lors la question tant redoutée se pose : si on ne peut pas soigner tout le monde, doit-on privilégier certaines personnes ? Delphine acquiesce. « C'est comme en médecine de guerre, il va falloir faire des choix. Ce sera en fonction de l'âge ou de l'état de santé. »

 

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Coronavirus Il va falloir choisir» entre[...]
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Coronavirus: pour ce médecin, la "logique de tri" est commencée en Île-de-France

27 mars 2020

 

Jean-François Corty, ex-directeur des opérations internationales de Médecins du Monde et aujourd'hui médecin dans une clinique parisienne, raconte au HuffPost la "médecine de catastrophe" actuellement mise en œuvre.

Il décrit le « tri » qui est fait dans les hôpitaux d’île de France en fonction de l'âge des patients. Depuis une semaine, les malades âgés ne sont plus intubés ou pris en réanimation; ils sont envoyés directement en soins palliatifs ou à la morgue.

 

CLIC ICI POUR VOIR LA VIDEO

 

 

 

 

Témoignage du Dr Serge Rader : « On achève nos personnes âgées dans les EHPAD par sédation Rivotril(2) »

3 avr. 2020

 

 

COVID 19 : Le Collectif Handicaps lance un cri d’alerte !

Paris, le 30 mars 2020.

 

« Deux semaines après le début du confinement, le Collectif Handicaps alerte avec force le Gouvernement sur plusieurs inquiétudes qui prédominent à la fois chez les personnes en situation de handicap, les aidants et les professionnels.

…/…

En outre, il existe une très forte inquiétude à l’idée d’un tri des patients à l’arrivée aux urgences et parfois en amont même par les services du 15 pour les personnes accueillies en établissement. Le gouvernement doit s’assurer que ce n’est effectivement pas le cas et rassurer les personnes. »…/…

 

LIRE LE COMMUNIQUE DE PRESSE

COVID 19 Le Collectif Handicaps lance un[...]
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EURORDIS - Maladies Rares Europe

Paris le 31 mars 2020

 

La communauté des maladies rares soulève une alerte sur la discrimination dans les lignes directrices sur les soins intensifs pendant la pandémie de COVID-19

 

EURORDIS appelle à une action immédiate et propose des solutions concrètes

 

EURORDIS-Rare Diseases Europe s'alarme des informations de ses membres, organisations et individus, que les personnes vivant avec une maladie rare sont victimes de discrimination dans les directives de soins intensifs * conçues pour orienter les médecins urgentistes / USI dans la priorisation de patients pendant la pandémie de COVID-19 (documentée en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne, au Royaume-Uni et en Suisse, et sur la base de rapports non documentés de la Belgique, de la France et de l'Italie).

 

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Articles sur LE MEDIA SOCIAL

 

Handicap : « Il faut amener de la vie dans nos établissements »  

14 avril 2020 

 

Extraits :

«  Jacques Serpette, directeur général de l’Adapei 27, gère 22 établissements et services accompagnant 1 000 personnes dans le département de l'Eure. Décès, manque de masques, conséquences de l’isolement, projections dans l’avenir : un mois après le début du confinement lié au Covid-19, il revient sur la gestion de la crise sanitaire.../...
deux résidentes, lourdement handicapées et très fragiles, ont été contaminées et sont décédées à l’hôpital.
Nous n’avons pas eu de difficulté pour les faire hospitaliser, mais ce qui s’est passé dans plusieurs régions est très grave. Des collègues ont reçu des protocoles pour que les personnes accueillies en établissement médico-social ne soient pas hospitalisées.../... »

 

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Covid-19 : retour sur le « tri » des personnes prioritaires pour le soin

20 avril 2020

 

Extraits :

« Après l’alerte des associations sur le manque d’accès aux soins des personnes handicapées, et un possible tri, le gouvernement a réagi. Que s’est-il réellement passé ? Nous avons enquêté dans le Lot-et-Garonne, où un centre hospitalier a donné fin mars des consignes explicites aux établissements médico-sociaux, suscitant l’effroi des professionnels.

 

Des pratiques « d’un autre temps » : l’affaire est ainsi résumée par Denis Bertolaso, médecin coordonnateur sur le bassin de Marmande. Comme tous les directeurs d’établissement accompagnant des personnes âgées ou handicapées de ce secteur, il découvre le 25 mars un mail envoyé par le directeur du centre hospitalier de Marmande-Tonneins.

…/…

Mais de quoi ces pratiques sont-elles le nom ? « Il n’y a pas de démonstration plus parlante de la hiérarchisation des vies, celles qui sont reconnues et méritent d’être soignées, et celles qui ne sont pas prioritaires, pour lesquelles les portes se referment, et qui disparaissent sans fracas, comme sanctionnées d’une faute », analyse l’anthropologue Charles Gardou.

 

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« Bienvenue en Alsace, à Coronaland »

Par Florence Aubenas - Publié le 26 avril 2020 dans Le Monde

 

Extraits :

« A l'association Marie-Pire, à Riespach

 

« Quand le ministre de la santé affirme qu'il n'y a pas de tri entre malades dans les hôpitaux, je réponds : “c'est faux” », dit Pierrick Buchon, directeur général de l'association Marie-Pire, 330 personnes handicapées dans différentes structures.

 

Au centre de Riespach, des résidents ont commencé à tousser début mars. Les cas suspects sont aussitôt isolés, une opération compliquée dans le milieu des handicapés. On entendait certains gémir dans leur chambre : « Pourquoi je suis puni ? » Un vendredi soir, Alain, 58 ans, se met à suffoquer. L'aide-soignante se souvient d'avoir appelé le SAMU : « Venez vite, il va me mourir dans les bras ! » L'opérateur évoque la surcharge. Deux jours plus tard, Alain expire dans sa chambre.

 

Tous les soirs, l'angoisse monte au centre de Riespach. « On se disait : “qu'est-ce qui va se passer ?” » Le cahier des transmissions internes raconte la nuit du 25 mars. A 20 h 30, le SAMU est alerté pour Marie-France, à 21 h 15 pour Bruno, à 1 h 30 pour Gilbert, à 2 h 45 pour Françoise. A 3 heures, c'est le SAMU qui rappelle lui-même : « Arrêtez de téléphoner, on est saturé. » Toujours pas d'ambulance en vue. Le lendemain, Pierrick Buchon sollicite l'Agence régionale de santé (ARS). La conversation dure dix-huit minutes. « Ils me le font comprendre très clairement : les personnes handicapées ne seront pas prises en charge. Vous vous les gardez. On vous aidera à mettre en place un accompagnement de fin de vie et une cellule psychologique pour le personnel. » Philou meurt le 28 mars. Gilbert, le 31. Lui pouvait passer la journée à se regarder dans une glace. Il ne s'aimait pas avec les cheveux longs, mais la crise interdisait toute visite. Jusqu'au bout, Gilbert a guetté le coiffeur, suppliant qu'on le fasse venir. Puis le 3 avril, c'est Bruna. « Il a fallu qu'ils tombent les uns après les autres pour qu'on les accepte » , reprend Christine, qui pilote le centre de Riespach. En temps ordinaire, déjà, il lui arrive de voir les soignants se décomposer, quand elle emmène une personne handicapée à l'hôpital. « Ils nous les renvoient parfois sans les toucher. Ils n'ont pas l'habitude de les gérer. Certains le disent carrément : “Ces patients-là c'est pas mon truc.” »

 

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« Bienvenue en Alsace, à Coronaland ».pd[...]
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Tri des patients : des dérives laissent penser que les personnes en situation de handicap sont discriminées

Par RACHEL KNAEBEL - le 12 MAI 2020 - Bastzmag.net

 

« Les chiffres du ministère de la Santé sont de plus en plus confus sur les personnes en situation de handicap mortes du Covid sans avoir pu être prises en charge à l’hôpital. Plusieurs documents officiels montrent que ces personnes ont pu ne pas été considérées comme prioritaires pour accéder aux soins. Or, le handicap ne constitue pas en soi un facteur de comorbidité aggravant face au Covid.

 

Depuis début avril, le ministère de la Santé communique chaque semaine le nombre de décès dus au Covid dans les Ehpad, les établissements d’hébergement pour personnes âgées [1]. Depuis mi-avril, les chiffres hebdomadaires du ministère font aussi le point sur les contaminations et les décès dans les établissements médico-sociaux d’hébergement de personnes en situation de handicap, comme les foyers d’accueil médicalisé (Fam) ou les maisons d’accueil spécialisé (Mas). Mais ces chiffres posent question, le ministère ne cessant, d’une semaine à l’autre, de les remettre en cause. »…/…

 

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Tri des patients_Bastamag.net.pdf
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1- DOCUMENT DES ARS (Agences Régionales de Santé) transmis aux établissements médico-sociaux (personnes handicapées et âgées)

C’est pour guider au mieux possible les praticiens durant cette période de pandémie que les deux sociétés savantes sur le sujet, la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar) et la Société de réanimation de langue française (SRLF) ont publié le 19 mars une liste de recommandations communes destinées aux professionnels.

 

Décision d’admission des patients en unités de réanimation et unités de soins critiques dans un contexte d’épidémie à Covid-19

 

Extraits :

« Le contexte est celui d’une pandémie mondiale inédite en taille, en extension, en gravité et en mortalité. L’afflux de patients en condition grave, voire en défaillance vitale pose la question de situations où l’équilibre entre les besoins médicaux et les ressources disponibles est rompu. Ces patients sévères peuvent arriver d’emblée aux urgences, ou se détériorer après avoir été en secteur d’hospitalisation, ou encore solliciter les urgentistes à partir d’unités de soins de longue durée.

Dans un contexte d’exception où les ressources humaines, thérapeutiques et matérielles pourraient être ou devenir immédiatement limitées, il est possible que les praticiens sur-sollicités dans la durée soient amenés à faire des choix difficiles et des priorisations dans l’urgence concernant l’accès à la réanimation.

…/…

A propos des patients hospitalisés en USLD et en EHPAD : les mesures de confinement et d’isolement doivent être appliquées à la règle dans cet environnement de patients fragiles à haut risque d’infection. Par ailleurs, les régulateurs du SAMU doivent avoir un accès facile aux éventuelles directives anticipées et aux notes écrites dans le dossier médical. Ainsi, un médecin d’astreinte doit pouvoir être contacté H24 pour participer le cas échéant à la décision collégiale de non admission en réanimation. Une réflexion sur les modalités optimales d’information des familles doit être entreprise dans un contexte d’interdiction de visites et de possibilité de dégradation brutale. »

 

DOCUMENT COMPLET

ARS-ETHIQUE-COVID-final.pdf
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2 - DECRET Rivotril ®

 

Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire

 

Article 1

3° Il est inséré, après l'article 12-2, un article 12-3 ainsi rédigé  (extrait)

 

« II.-Par dérogation à l'article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l'objet d'une dispensation, jusqu'au 15 avril 2020, par les pharmacies d'officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant la mention “ Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ”.
« Lorsqu'il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux
protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d'une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d'autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d'accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site. »

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