Le licenciement de la lanceuse d’alerte Céline Boussié reconnu sans cause réelle et sérieuse
Le 30/07/2020
Extraits :
« C’est une nouvelle victoire pour la lanceuse d’alerte Céline Boussié. Par une décision du 21 juillet 2020, la Cour d’appel d’Agen a qualifié son licenciement pour inaptitude par l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron en 2014 « sans cause réelle et sérieuse », contrairement à ce qu'avait retenu le Conseil des prud'hommes d'Auch en avril 2019.
« Le juge reconnaît que l’inaptitude a été causée par les manquements de son employeur à son obligation de sécurité et de protection de la santé de la salariée, directement à l’origine de la dégradation de l’état de santé physique et psychique », se félicite le comité de soutien de l’ancienne aide médico-psychologique (AMP), qui souligne le caractère « historique » de ce jugement.
…/…
Pour rappel, Céline Boussié avait été poursuivie en diffamation par son employeur pour avoir dénoncé, en 2013, des actes de maltraitance sur des résidents handicapés dans l'IME de Moussaron, et relaxée par le tribunal correctionnel de Toulouse en novembre 2017. »
N.D.L.R.
Merci Le Média Social pour cet article et la mise en ligne du jugement qui représente une victoire historique pour un salarié de Moussaron.
Nos pensées sont pour les jeunes, les familles et les salarié-e-s de 1995 et 1999, injustement condamné-e-s.
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Communiqué de l'Union fédérale de l'action sociale et de la Fédération santé Action sociale
Victoire de notre camarade Céline Boussié !
24 juillet 2020 / Union fédérale Action sociale UFAS
Céline Boussié, défendue par Maître Alma Basic, avocate à la cour d’appel de Paris, remporte le procès en appel contre son employeur « la Maison des enfants de Moussaron ».
LIRE LE COMMUNIQUE
Maltraitance sur handicapés : le licenciement d’une lanceuse d’alerte reconnu sans cause réelle et sérieuse dans le Gers
Publié le 24/07/2020
« Honnêtement je ne m'y attendais pas, jusqu'à maintenant aucun salarié de Moussaron n'avait été reconnu dans ses droits. C'est une immense surprise et je pense aussi aux enfants et aux familles pour qui on s'est battu.
« A titre personnel, dit-elle, j'ai passé des années compliquées mais le fait qu'une cour d'appel reconnaisse la faute de mon employeur (...) je me suis dit la courbe s'est inversée du bon coté. C'est aussi une victoire politique. C'est une lueur d'espoir pour d'autres professionnels, quand on croit à ce que l'on fait ça paye. »
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Nous apprenions le 7 juillet que la décision avait été interjetée au 21 juillet.
COMMUNIQUE du 23 juillet 2020
Un jugement historique rendu par la Cour d’Appel d’Agen.
Contrairement au jugement de première instance du conseil des prud’hommes d’Auch du 18 avril 2019, la Cour d’appel d’Agen a déclaré que le licenciement de Madame Céline Boussié, défendu par Maître Alma Basic, avocate à la Cour d’appel de Paris, était sans cause réelle et sérieuse.
Le juge reconnaît que l'inaptitude est causée par les manquements de son employeur à son obligation de sécurité et de protection de la santé de la salariée, directement à l'origine de la dégradation de l'état de santé physique et psychique.
Le juge a relevé que les manquements étaient notamment constitués par l'entreprise de dénigrement à la suite de la dénonciation des multiples dysfonctionnements constatés, et, les injures proférées.
L’arrêt a confirmé l’atteinte à l’honneur, à la réputation.
Il a également été reconnu que l’IME de Moussaron a bien violé l’atteinte à la formation de Madame Céline Boussié.
Nous saluons ici le travail de qualité effectué par Maître Alma Basic, avocate de Céline Boussié, de l’Union fédérale de l’Action Sociale et de la Fédération Santé et Action Sociale CGT.
Nous saluons la décision historique rendue par la Cour d’appel d’Agen qui, pour la première fois en 25 ans, réintègre une, un professionnel-le- de l’IME de Moussaron dans ses droits.
Pour le Comité de Soutien à Céline Boussié.
Sylvie Bataille.
Agen : la lanceuse d'alerte Céline Boussié fixée début juillet
Par Stéphane Bersauter - le 20/05/2020
La cour d'appel se prononcera le 7 juillet sur l'appel interjeté par Céline Boussié, qui avait obtenu une première fois gain de cause contre son employeur la Maison des enfants de Moussaron (Gers).
La lanceuse d’alerte Céline Boussié expérimente ce que peut devenir la justice du XXIe siècle pour son deuxième procès, cette fois auprès de la chambre sociale de la cour d’appel d’Agen.
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En première instance à Auch courant 2019, l’institut médico-éducatif a été condamné entre autres au versement de dommages et intérêts (10 000 €) mais le verre était à moitié vide.
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En avril de l’an dernier, la juridiction prud’homale avait prononcé un sursis à statuer pour le harcèlement moral, qui restait le grief majeur de cette ancienne salariée de Moussaron licenciée en 2014 pour avoir dénoncé ce qu’elle appelle toujours « de la maltraitance institutionnelle. » … :…
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Suite au procès du jeudi 31 janvier 2019 au Conseil des Prud’hommes, le délibéré sera rendu le 21 mars prochain au greffe.
La lutte contine !!!
21 mars : nous apprenons ce jour que le délibéré est prorogé au 18 avril 2019 dans l'attente de finir de rédiger la motivation du jugement.
Résultat du délibéré :
" Une victoire en demi-teinte pour une décision schizophrénique.
Si nous ne pouvons que nous féliciter car ma qualité de lanceuse (1) est reconnue, je suis pour autant déboutée de la violation d'une des libertés fondamentales qui est celle de la liberté
d'expression.
Le Conseil des prud'hommes a reconnu le licenciement pour inaptitude en lien avec les circonstances professionnelles et pourtant ne tire pas les conséquences de leurs constatations puisqu'ils n'ont
pas prononcé que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.
Le Conseil des prud'hommes prononce un sursis à statuer pour le harcèlement moral car ils souhaitent attendre la décision du juge d'instruction. Nous attendons la motivation du Conseil des
prud'hommes et nous aviserons en conséquence." (Céline Boussié)
N.D.L.R.
(1) Le statut de lanceuse d'alerte reconnu : il a éré établi par la justice, fin novembre 2017 à Toulouse.
La reconnaissance par les juges que Céline n'avait pas diffamé, donc pas menti en portant atteinte à la réputation de l'IME Moussaron, quand elle dénonçait la maltratance institutionnelle, impliquait, de facto, que le statut de lanceuse d’alerte ne pouvait pas lui être dénié.
Un jugement mi-figue mi-raisin
24 avril 2019
La CGT s’interroge sur le jugement rendu par le Conseil de prud’hommes d’Auch le 18 avril 2019 dans le cadre de l’affaire opposant notre camarade Céline Boussié à son ancien employeur, l’IME MOUSSARON.
Communiqué de la Fédération CGT Santé et Action Sociale
Rassemblement du jeudi 31 janvier 2019
devant le Tribunal des Prud’hommes
Place Maréchal Lannes, à Auch
Retour sur le procès aux prud’hommes
C’est vers 14h30 que la séance a commencée, avec une salle comble. De nombreux soutiens à Céline étaient présents ; personne pour Moussaron…
L’avocat de la partie adverse a, dans un premier temps, essayé de surseoir encore une fois, arguant du fait qu’une plainte pour harcèlement était en cours et que la défense ne pouvait donc pas se servir de ces « soi-disant » faits.
Les juges n’ont pas été dupes et ont décidé que le procès se tiendrait quand même et serait plaidé au fond après que l’avocate de Céline ait démontré qu’il n’en était rien.
La plaidoirie de Maître Alma Basic, défenseur de Céline, a été brillante et on ne peut plus claire :
- Céline n’a fait que son devoir en dénonçant les graves « dysfonctionnements » dans l’IME de Moussaron, confirmés par les rapports de l’IGAS, de l’ARS (1997, 2001, 2002 et 2013), celui de l’administrateur provisoire nommé par la ministre en 2014 et le documentaire de Zone interdite sur M6 (à partir de 1:02) en janvier 2014.
- son licenciement était abusif et la conséquence de son alerte
- elle a été gravement diffamée et harcelée par des employé.e.s de son ancien établissement, encore du fait d’avoir lancé cette alerte
- son statut de lanceur d’alerte n’a pas à être reconnu par l’IME : il est déjà reconnu par la société civile, dans le monde judicaire et par différentes ONG qui regroupent ou aident les lanceurs d’alerte.
L’avocat de l'IME Moussaron, représentée par le directeur de Clinipôle qui a racheté l’établissement en 2017, n’a eu de cesse de démonter un par un tous les arguments de la défense, sans convaincre personne.
Même défense qu'à Toulouse : selon lui, la partie adverse aurait détourné de son contexte les images du Zone interdite de M6, Céline est une affabulatrice, n’a pas été harcelée, n’est pas une lanceuse d’alerte, ne fait ça que pour l’argent…
Bref, pour eux il n'y a pas eu de maltraitance institutionnelle. Ce qui a provoqué un murmure d’indignation et beaucoup d’émotions dans toute l’assemblée…
Temps d'attente et interventions du 31Janvier devantle Conseil des Prud'hommes d'Auch
https://www.pscp.tv/StopOmerta/1BdGYOMgmOgxX
https://www.pscp.tv/StopOmerta/1lDGLMAVwkQJm?t=9s
JT de France 3 Midi-Pyrénées - 1er février 2019
Il y a été question du procès aux Prud'hommes, où Céline était défendue par son avocate Maître Alma Basic, de la question des lanceurs d'alerte et de leur protection, de la Maison des Lanceurs d'Alerte, de la maltraitance et la maltraitance institutionnelle ainsi que du livre « Les Enfants du silence » à paraître le 13 février chez Harper Collins France
Moussaron : lancer l'alerte. Pourquoi ce livre ?
- Que les professionnel·le·s osent sortir du silence. Qu'ils·elles sachent qu'ils·elles ne sont pas seul·e·s.
- Que l'histoire de ces résidents polyhandicapés et de leurs familles, oubliés de la
République, ne tombe pas dans l'oubli.
- Que l'injustice faite à Bernadette Collignon, et à ses enfants par ricochet,
se solde par, au minimum, des excuses du gouvernement français.
SUITE AU MOUVEMENT DE GREVE DES AVOCATS,
LE PROCÈS DU 13 DECEMBRE 2018 A ETE REPORTE AU 31 JANVIER 2019, SANS PLUS AUCUNE POSSIBILITÉ DE RENVOI, QUELLE QU’EN PUISSE ETRE LA RAISON.
Nous vous donnons donc rendez-vous le jeudi 31 Janvier 2019 à 13 heures pour soutenir Céline.
Nous voulons la Vérité !
Nous voulons la Justice !
Les questions restent les mêmes que le 13 décembre et nous espérons des réponses !
Tous ensemble, soyons nombreux et nombreuses pour un rassemblement unitaire le 31 janvier 2019 à 13 heures devant le Tribunal des Prud’hommes, Place Maréchal Lannes, à Auch.
Nouvelle page Facebook événement
Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous y inscrire.
A revoir : « LA FEMME QUI A DIT NON »
« Lancer une alerte, c'est un suicide moral, financier, social et familial. »
Le reportage complet de « 13h15 le samedi » : La femme qui a dit non
Renaud Villain, Nicolas Ducrot, Henri Desaunay et Marielle Krouk ont fait le portrait de Céline...
COMMUNIQUE : RASSEMBLEMENT ET CONFERENCE DE PRESSE
Pour lire, ouvrir l’image dans un nouvel onglet et activer la loupe.
Appel de la CGT Confédération Générale du Travail, CGT Santé Action Sociale, CGT du Gers, Sante Cgt Gers.
« C’est en gardant le silence alors qu’ils devraient protester que les hommes
deviennent des lâches »
Abraham Lincoln
Toutes et tous devant le Conseil des prud’hommes d’Auch le jeudi 31 janvier
2019 à 13 heures.
Pour lire, ouvrir l’image dans un nouvel onglet et activer la loupe.
Prise de parole de Mireille Stivala, Secrétaire Fédérale CGT Santé et Action Sociale ; le 13 décembre devant le Conseil des Prud'hommes d'Auch.
Message de soutien de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, lue par Bernadette Lucifette Dugard le 13 décembre devant le Conseil des Prud'hommes d'Auch.
Message de soutien de Nicole Marie-Meyer de Transparency International France lu par Bernadette Collignon le 13 Décembre devant le Tribunal des Prud'hommes d'Auch.
Appel à Rassemblement le jeudi 13 décembre 2018
à partir de 13 heures devant le Tribunal des Prud’hommes
Place Maréchal Lannes, à Auch
Après une première victoire, hautement symbolique, le 21/11/2017 au Tribunal correctionnel de Toulouse où Céline Boussié a été relaxée, elle est convoquée le 13 décembre pour son procès aux prud'hommes contre ses anciens employeurs de l'IME de Moussaron, 4 ans et demi après avoir été licenciée.
Suite aux demandes de son avocate, Maître Alma Basic, du barreau de Paris, il s’agit d’un jugement ferme et sans possibilité de nouveau renvoi.
De nombreuses questions restent sans réponse :
- Comment et à l’aide de quels appuis cet établissement a-t-il pu dysfonctionner à ce point et aussi longtemps en toute impunité ?
En 2013, l'ARS (Agence Régionale de Santé) Midi Pyrénées rappelle que « la majorité des dysfonctionnements graves révélés par la mission se retrouvent dans les précédents rapports d’inspection (1997, 2001 et 2002) […] sans que la plupart des mesures correctives correspondantes n’aient été apportées. »
- Où est passé l’argent versé pour moderniser les structures ?
« Plusieurs millions de francs, en faveur de l'IME ont été prélevés en 2000 sur les 50 millions de francs des fonds spéciaux pour l'autisme » (article du journal La Croix « La justice referme le dossier Moussaron » du 30/11/1999). Ces fonds auraient dû notamment servir à réhabiliter le bâtiment du polyhandicap dénoncé de nouveau en 2013.
- Pourquoi l’ARS de Toulouse a-t-elle signifié une fin de non-recevoir à la délégation du comité de soutien reçue le 27 septembre dernier, quant à notre volonté d’obtenir un dépôt de plainte, sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, contre les dirigeants de cet établissement pour des faits de maltraitance ?
Ces faits ont pourtant été reconnus et sont inscrits noir sur blanc dans un rapport en date de juillet 2013, établi par la même ARS après 3 jours d’inspection menés conjointement avec l’inspection du travail du Gers.
Dans ce rapport accablant, rendu public en novembre 2013, il est noté page 7 « une situation de maltraitance institutionnelle ».
En janvier 2014, l'administrateur provisoire nommé par la même ARS confirme, lui aussi, la maltraitance institutionnelle envers les enfants handicapés de l’établissement.
Dès lors, nous sommes en droit de nous interroger : pourquoi, dès 2013, l’ARS n’a pas jugé bon d’aviser sans délai le procureur de la République et de lui transmettre le dossier, toujours en vertu de l’article 40 de procédure pénale ?
- Quid de la réhabilitation des lanceurs d’alerte précédents condamnés* ?
En 1995. Didier Borgeaud ; en 1999, Bernadette et Chrystel ont dénoncé la même maltraitance institutionnelle.
Nous attendons que justice soit faite dans ce dossier emblématique et que soit enfin
reconnue la culpabilité de la direction de l’institut médico-éducatif de Moussaron, ainsi que de
tous les responsables de cette maltraitance institutionnelle.
Tous ensemble, soyons nombreux et nombreuses pour un rassemblement unitaire le 13 décembre 2018 à 13 heures devant le Tribunal des Prud’hommes, Place Maréchal Lannes, à Auch.
Pour le Comité de Soutien
Sylvie Bataille et Christopher Lopez
* Bernadette Collignon, qui avait dénoncé les mêmes faits en 1999 et avait été condamnée, a toujours été présente aux côtés de Céline ; ensemble, contre vents et marées depuis 2013, pour affronter le pire comme le meilleur. Infatigable guerrière depuis plus de vingt ans pour un accompagnement digne et adapté à chaque résident, elle est l'emblème même de l'injustice froide, cruelle, indigne et destructrice.
Aujourd'hui nous exigeons, sa réhabilitation. Pour elle, pour ses enfants.
MERCI de nous y aider en SIGNANT notre lettre ouverte (pétition).
A TOUS CEUX QUI NE PEUVENT PAS VENIR
Pour vous permettre d’apporter quand même votre soutien à Céline ce jour-là, vous
pouvez nous envoyer un message par mail à l’adresse suivante : comitedesoutien.celineboussie@gmail.com
avant le mercredi 12 décembre (dernier délai) en précisant :
- Vos nom et prénom (code postal et ville facultatif)
- Dites en quelques mots pourquoi vous soutenez Céline.
Vous pouvez aussi apporter un témoignage… (message à envoyer par mail
aussi).
Si vous souhaitez que votre message soit anonymisé, dites-le nous. Nous noterons « anonyme ».
Tous les messages reçus seront imprimés afin de les accrocher devant le tribunal, puis remis à Céline.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous inscrire sur la page Facebook événement
Maltraitances à l'IME Moussaron : le procès repoussé en janvier
le 14/12/2018
« Nous demandons en effet la reconnaissance du statut de lanceur d'alerte, la reconnaissance du licenciement abusif, tout comme le harcèlement moral et les pressions diverses pour avoir dénoncé les dysfonctionnements de cet établissement.»
Céline Boussié ajoute : «Ce que j'attends des prud'hommes, ce n‘est pas pour moi : ce dossier, c'est un dossier commun. J'attends la reconnaissance des manquements dans le Code du travail et du harcèlement ; ce qui voudrait dire que ce qui a été dénoncé et subi Bernadette en 1999, puis Christelle, ou encore Didier… était bien véridique. Des enfants ont été oubliés de la République durant 8 395 jours, soit 23 années.»
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Soutien à Céline Boussié
Il est des combats nobles qui fatiguent, usent, abîment.
Ces combats sont le lot des lanceurs d’alerte qui subissent un suicide social pour avoir révélé des agissements et faits allant à l’encontre de l’intérêt général.
C’est le cas de Céline qui a voulu alerter les pouvoirs publics et l’opinion sur le sort de ces enfants en situation de handicap, ces oubliés de la République !
Le 1er novembre 2013, nous découvrons l’horreur, l’indicible. Le récit les images nous font penser aux orphelinats roumains sous Ceausescu…
Comment peut-on laisser faire de telles pratiques en France? Comment peut-on justifier ces actes de torture comme a essayé de le faire l’avocat de l’IME lors du procès de Toulouse? Comment peut-on détourner de l’argent public destiné à la modernisation de l’établissement et échapper aux contrôles des organismes de tutelle ?
Aujourd’hui, nous réclamons justice pour tous les préjudices subis par Céline. Mais ce combat est également celui de Bernadette et des autres lanceurs d’alerte de ce même institut.
Nous nous battrons jusqu’au bout pour que justice soit faite pour tous ces enfants victimes de pratiques inhumaines, pour que leurs droits soient enfin respectés dans cette institution conformément aux droits de l’enfant.
Nous nous battrons pour que les parents des 5 enfants décédés puissent enfin obtenir des réponses et faire ce deuil.
Nous nous battrons enfin pour que les auteurs soient condamnés et irons à la cour européenne des droits de l’homme s’il le faut !
Danielle Simonnet, Éric Coquerel, Marie-Laure Darrigade
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Le CIAH 31 (Collectif Inter Associatif Handicaps) et Comité d’Entente Régional Occitanie des Associations représentatives des personnes en situation de handicap et leurs proches soutiennent la lanceuse d'alerte Céline BOUSSIE
Le CIAH 31 et le Comité d’Entente Régional s’associent au comité de soutien qui l’accompagne, seront représentés et souhaitent que le Tribunal des prud’hommes d’Auch acte que « Céline BOUSSIE a été victime de harcèlements et de pressions à plusieurs niveaux (psychologiques et financiers) pour avoir dénoncé des actes de maltraitances sur les personnes polyhandicapées accueillies à l'IME ».
Le Comité d’Entente Régional Occitanie des Associations représentatives des personnes en situation de handicap et leurs proches, et le CIAH 31 Collectif inter Associatif Handicaps 31, regroupent respectivement 26 et 25 associations représentatives des personnes en situation de handicap et de leurs proches de la région Occitanie et de la Haute Garonne, et représentent ainsi plusieurs milliers de personnes.
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Appel au RASSEMBLEMENT avec CONFERENCE de PRESSE le 13 décembre 2018 à AUCH
La CGT souhaite que le Conseil des prud’hommes d’Auch acte que Céline a été victime de harcèlements et de pressions à plusieurs niveaux (psychologiques et financiers) pour avoir dénoncé des actes de maltraitances sur les personnes polyhandicapées accueillies à l’IME.
La CGT appelle l’ensemble des citoyen.ne.s et des militant.e.s de tout horizon qui portent les valeurs d’éthique et d’humanisme à se joindre au rassemblement.
Toutes et tous devant le Conseil des prud’hommes d’Auch :
le jeudi 13 décembre 2018 à 13 heures.
« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent » : Victor Hugo.
Source site CGT Santé et Action Sociale (clic sur l'image)
Lot-et-Garonne : avant l’audience aux prud’hommes, retour sur le combat de Céline Boussié, lanceuse d’alerte
Par Anne Gresser - le 12/12/2018
« À Moussaron, il y a eu vingt-trois années de maltraitances. 8 395 jours. » Alors non, l’histoire ne va pas s’arrêter là.
« J’invite aujourd’hui tous les lanceurs d’alerte du médico-social à entamer ce genre de procédure puisque avec ma relaxe, il y a désormais jurisprudence. »
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