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MEDIAS - page 3

Articles de presse écrite, audio, web

 

QUAND LA BD S’INTÉRESSE AUX COMBATS DES LANCEURS D’ALERTE

Par Jérôme ENEZ-VRIAD – le 11/02/2024

 

Lorsque la bande dessinée fait œuvre de pédagogie sociale, elle s’impose comme l’indispensable vigile d’une société malade d’elle-même. Voici deux histoires racontant une surprenante évasion fiscale, et la scandaleuse maltraitance institutionnalisée des plus faibles.[...]

 

Les exemples relèvent d’une liste aussi effroyable que longue…

Céline Boussié raconte.

Elle perd son procès avant de le gagner en appel. Une victoire morale… humaine… politique aussi… mais surtout une lueur d’espoir pour d’autres. Croire à ce que l’on fait et bien le faire finit toujours par payer.

 

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Soigne, maltraite et tais-toi !

Par L'ACCRO DES BULLES -  le 10 décembre 2023

 

L’ouvrage débute sur un procès dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants. Il se tient au tribunal de Toulouse en septembre 2017. À la demande d’un des avocats, un extrait de l’émission « Zone Interdite » qui avait été proposé au public le 13 juin 2014 est diffusé. La vidéo montre des images choquantes, d’une horreur absolue, témoignant de la maltraitance infligée aux enfants polyhandicapés au sein de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, situé dans le Gers.

 

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[Podcast Les Voix du social]

Retour sur le combat de Céline Boussié, lanceuse d'alerte

 Par Laetitia Delhon – le 23/11/2023

 

À l'occasion de la sortie de la bande dessinée "Soigne, maltraite et tais-toi", qui retrace fidèlement son histoire, la parole est à Céline Boussié, première lanceuse d'alerte reconnue dans le secteur médico-social. Un entretien en forme de bilan, dix ans après les débuts de son combat pour les personnes polyhandicapées de l'IME de Moussaron.

 

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Lanceur d’alerte : « Il faudrait un statut plus protecteur » – Céline Boussié

Publié le 16/10/2023 - Par Mariette Kammerer - dans : A la Une RH -La Gazette des communes

 

Harcelée, licenciée et poursuivie en justice par son employeur, Céline Boussié, lanceuse d’alerte, a dénoncé publiquement les maltraitances subies par les enfants polyhandicapés de l’institut médicoéducatif, où elle travaillait. Son combat a duré dix ans.

 

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Lanceurs d’alerte : "Soigne, maltraite et tais toi", Céline Boussié raconte l’affaire de l’IME Moussaron en bande dessinée

Par Patrick Noviello - le 09/10/2023

 

Extrait :

Des « enfants enfermés dans des cages de verre, des petits assis nus sur des seaux au milieu d’autres enfants, des plus grands pliés en deux dans des lits en fer trop étroits » comme les décrit Nicolas Bourgouin. Le documentariste qui a fait éclater l’affaire à la télévision signe la préface de l’ouvrage.

 

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Maltraitances en IME: BD saisissante sur l'affaire Moussaron

Par Cassandre Rogeret - 23 septembre 2023

 

Des images crues, des textes glaçants... La BD "Soigne, maltraite et tais-toi" relate le parcours de la lanceuse d'alerte Céline Boussié, qui, en 2013, dénonça les maltraitances subies par les 80 enfants polyhandicapés de l'IME Moussaron. Saisissant !

 

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Soigne, maltraite et tais-toi ! : l’affaire de l’IME Moussaron en BD

Par Franck Seuret -le 18 septembre 2023 

 

En 2013, Céline Boussié, AMP, dénonce les maltraitances dont sont victimes les enfants de l'IME Moussaron (Gers).

En 2017, la justice reconnaît enfin la réalité des faits.

Aujourd'hui, une BD retrace le combat de cette salariée.

Un livre glaçant et nécessaire.

 

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La première lanceuse d'alerte relaxée par la justice, héroïne d'une bande dessiné

Par Lucie Vigué - le 13 Septembre 23 

 

Installée à Tonneins, la lanceuse d'alerte Céline Boussié est devenue l'héroïne d'une bande dessinée, sortie en septembre 2023, sur la maltraitance dans l'IME où elle a travaillé.

 

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      L’affaire de l’IME de Moussaron

                                                                                                 Stefanie - International – 10/09/2023
 

Jusqu'aux Etats-Unis...

 

Newsday est un journal quotidien américain, distribué en priorité à Long Island, ainsi que dans le Queens, mais que l'on peut acheter partout dans la ville de New York. Newsday fait partie des dix premiers journaux américains en termes de distribution et en nombre de lecteurs. 

 

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Maltraitances sur personnes handicapées : l’affaire de l’IME de Moussaron

L'interview de Jacques Monin sur france inter – 9 septembre 2023

 

 

En 2010, Céline Boussié a travaillé à l’IME de Moussaron, un institut médico-éducatif. Elle dénonce dans une BD les maltraitances qu’elle a observées envers des enfants polyhandicapés.

 

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« Soigne, maltraite et tais-toi » : l’histoire de Céline Boussié, lanceuse d’alerte, en BD

Par Amandine Gasparotto – le 07/09/2023

 

 

À l’occasion de la sortie de la bande dessinée, Céline Boussié revient sur son parcours dans le cadre l’affaire Moussaron et sur son envie de tourner enfin la page.

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ENTRETIEN. IME Moussaron : pour Ferenc, scénariste de "Soigne, maltraite et tais-toi", "le parcours d’alerte de Céline Boussié est assez inédit"

Par Lucie Lespinasse - 05 septembre 2023

 

 

La maison d'édition La Boîte à bulles lance une nouvelle collection de bandes dessinées sur les lanceurs d'alerte. Le deuxième tome, intitulé "Soigne, maltraite et tais-toi !", revient sur l'affaire de l'IME Moussaron de Condom et sur le combat de Céline Boussié, qui a dénoncé les "maltraitances institutionnelles" commises au sein de l'institut gersois.

 

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Une série de BD’s d’intérêt public

Portraits de lanceur d’alerte : Soigne, maltraite et tais-toi, aux éditions La Boite à Bulles

Par Stanislas Claude - 5 septembre 2023

 

Soigne maltraite et tais-toi revient sur un scandale intolérable qui serait resté sous silence sans le courage d’une lanceuse d’alerte anonyme. Céline Boussié aime être une travailleuse sociale, se dévouant sans compter pour ceux qui ont besoin d’aide. Quand elle découvre le Château de Moussaron, elle pense d’abord avoir trouvé un nouvel endroit d’exception pour exercer un métier qui la passionne. 

 

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L’HISTOIRE DE CÉLINE BOUSSIÉ EN BD

Par Eloïse Lebourg - 29/08/2023

 

Céline Boussié est devenue connue pour avoir dénoncé des maltraitances au sein de l'IME pour lequel elle travaillait. Devenue lanceuse d'alerte, elle avait écrit un livre, nous lui avions consacré un documentaire. Désormais, son combat est retranscrit en BD !

 

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Lanceur d’alerte : malgré des lois protectrices, un parcours semé d’embûches

Par Juliette Vienot de Vaublanc - le 29/05/2023

 

Depuis la loi de 2022 qui améliore leur protection, le nombre de lanceurs d’alerte augmente, démontre le rapport de la défenseure des droits publié le 17 avril. Trente personnes ont demandé à bénéficier de ce statut l’an dernier. Toutefois, le parcours des auteurs de signalement reste difficile.

 

« Faire le choix de parler était un suicide moral, familial, professionnel, et financier », juge rétrospectivement Céline Boussié. L’ancienne salariée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, dans le Gers, a payé le prix fort pour avoir dénoncé les maltraitances subies par quatre-vingts enfants polyhandicapés dans cet établissement en 2013. Ses propos ont pourtant été confirmés par une enquête de l’Agence régionale de santé des Midi-Pyrénées, la même année. Mais ils lui ont valu « une campagne de dénigrement et d’humiliation », puis un licenciement pour « inaptitude à tout poste » en 2014.

 

C’était il y a dix ans. Le statut de lanceur d’alerte n’existait pas encore en droit français. Ce sont les lois Sapin II en 2016, puis Waserman en 2022, qui lui ont donné une existence juridique, permettant d’offrir une protection à ceux qui prenaient ce risque. Depuis, entre 2021 et 2022, le nombre de saisines de la défenseure des droits a augmenté de 51 %, à en croire son rapport publié le 17 avril. Depuis septembre 2022, une trentaine de personnes ont demandé à la défenseure des droits Claire Hédon d’émettre un avis sur leur qualité de lanceur d’alerte.

 

C’est au juge d’accorder ensuite ce statut à un auteur de signalement. Le lanceur d’alerte est alors à l’abri des poursuites. Il ne peut être mis en cause pour « atteinte au secret des affaires » ou pour le recel de documents qui lui permettent de prouver ses accusations.

 

Céline Boussié est la première à avoir été relaxée après avoir été attaquée en diffamation. C’était en 2017, dans un procès intenté contre elle par son ancien employeur.

 

Rééquilibrer le match

 

Les lanceurs d’alerte sont aussi protégés contre les représailles. En théorie, ils ne peuvent être licenciés ou mis à pied. Et s’il est attaqué en diffamation ou doit se battre aux prud’hommes, le lanceur d’alerte peut être aidé pour couvrir ses frais de justice, voire subvenir à ses besoins. « C’est une capacité nouvelle du juge, qui permet de rééquilibrer le match entre David et Goliath », explique Sylvain Waserman, auteur et rapporteur de la loi.

 

« Il y a trois critères à remplir pour être reconnu lanceur d’alerte : la bonne foi, la dénonciation d’une atteinte à l’intérêt général, et l’absence de contrepartie financière directe », résume l’avocat Pierre Farge, auteur de l’essai Le lanceur d’alerte n’est pas un délateur (1). Autrement dit, la personne ne doit pas avoir d’intention de nuire, ne recevoir aucune rémunération pour son signalement, et signaler un fait visé par la loi.

 

Il ne s’agit pas d’« un simple dysfonctionnement dans l’entreprise », précise Cécile Barrois de Sarigny, adjointe à la défenseure des droits chargée de l’accompagnement des lanceurs d’alerte. À noter également que seules les personnes physiques peuvent bénéficier de ce statut : des citoyens, salariés… mais pas des associations.

 

41 autorités peuvent recueillir un signalement

 

Les salariés peuvent choisir le canal qui leur semble le plus approprié pour signaler les crimes ou délits dont ils seraient témoins depuis la loi de 2022. « Ils n’ont plus l’obligation de signaler d’abord les faits en interne dans leur entreprise ou administration, mais peuvent se tourner directement vers une autorité externe », détaille Pauline Delmas, responsable juridique de la Maison des lanceurs d’alerte, une association qui les accompagne et informe ceux qui souhaitent faire un signalement.

 

Les structures qui emploient plus de 50 personnes ont l’obligation de mettre à la disposition de leur personnel un canal sécurisé permettant de recueillir des signalements. Les textes de 2022 répertorient aussi 41 autorités externes auxquelles une alerte peut être adressée. Par exemple, un signalement concernant le numérique peut être envoyé à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information, ou à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). « En France, nous avons aujourd’hui la meilleure protection des lanceurs d’alerte en Europe, se félicite Sylvain Waserman. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Transparency International ».

 

De la loi à la pratique

 

Mais tout le monde n’est pas de cet avis. « Sur le papier, c’est très joli ces textes de loi, mais dans la pratique ce n’est pas encore gagné », estime pour sa part Céline Boussié. Pauline Delmas, de la Maison des lanceurs d’alerte, abonde en son sens : « D’après les témoignages qu’on reçoit, la vie des lanceurs d’alerte reste un parcours du combattant. Les règles pour obtenir le statut sont plus souples. Mais il y a un écart entre la loi et les pratiques. »

 

C’est surtout sur le volet financier que la loi pèche, alors que les signalements compromettent souvent la sécurité économique de leurs auteurs. Le parcours de Céline Boussié en est la parfaite illustration. Après son licenciement en 2014, la mère célibataire n’avait certains mois « même pas vingt centimes pour nourrir ses enfants ». Sa situation financière s’est améliorée depuis, mais elle n’a jamais pu retravailler.

 

Vers une aide automatique

 

Une décision de la Cour de cassation du 1er février 2023 pourrait apporter une solution. Désormais, un juge saisi en référé par un auteur de signalement juste après son licenciement peut forcer l’employeur à le réintégrer en attendant le procès sur le fond.

 

Pour Sylvain Waserman, cette « arme de dissuasion massive » permet d’empêcher les entreprises ou administrations de se débarrasser de salariés dont les révélations les gênent. « Vu le contexte de violence que j’ai vécu dans l’établissement, comment aurais-je pu être réintégrée ? », s’interroge toutefois Céline Boussié.

 

La défenseure des droits Claire Hédon et la Maison des lanceurs d’alerte plaident pour leur part pour l’octroi automatique d’une aide juridictionnelle à toute personne pouvant être reconnue lanceuse d’alerte.

 

(1) Le lanceur d’alerte n’est pas un délateur, Ed. JC Lattès, mars 2021, 198 pages, 18 € 

 

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AFFAIRE CÉLINE BOUSSIÉ : "ON NE PEUT PAS EN RESTER LÀ" LÂCHE SON AVOCATE

 04 janvier 2023 

 

«  On ne peut pas en rester là, avance Alma Basic . C'est à nous de démontrer que même si les prévenus sont relaxés, il n'en demeure pas moins qu'il existe une faute civile qui a causé des dommages importants. »

 

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C. Boussié : 4 personnes jugées pour harcèlement relaxées

Handicap.fr le 08.12.2022

 

« Enfants attachés, enfermés, frappés...

A la suite de la récente relaxe, l'avocate de Céline Boussié, Me Alma Basic, s'est déclarée "fortement étonnée" face à "des motivations des juges en contradiction avec les éléments matériels". "Les juges parlent de faits insuffisamment caractérisés alors que Céline Boussié avait fait des captures d'écran transmises aux gendarmes", a-t-elle regretté, évoquant des "appels à exercer des violences physiques" sur le réseau social. Un reportage diffusé dans l'émission Zone interdite, sur M6, avait montré des enfants attachés, des lits trop petits, des enfants enfermés. Mme Boussié avait également dénoncé l'enfermement d'une jeune fille pendant dix jours et des coups portés aux enfants. »

 

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Harcèlement moral d'une lanceuse d'alerte dans le Gers : 4 salariés de l'IME de Condom relaxés

Publié le 08/12/2022 par Christine Ravier

 

L'avocate de Céline Boussié manifeste son incompréhension sur le fait que l'ARS ne se soit pas saisie de l'article 40 alors que le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé sa cliente lors du procès en diffamation en 2017 et que le procureur de la République d'Auch a requis la condamnation des prévenus pour harcèlement moral. Le tribunal a estimé manquer de preuves dans ce dossier. Le procureur a dix jours pour faire appel.

 

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GERS: RELAXE DE QUATRE PERSONNES JUGÉES POUR LE HARCÈLEMENT D'UNE LANCEUSE D'ALERTE

BFMTV - AFP – le 08.12.2022

 

À la suite de cette relaxe, l'avocate de Céline Boussié, Maître Alma Basic, s'est déclarée "fortement étonnée" face à "des motivations des juges en contradiction avec les éléments matériels".

"Les juges parlent de faits insuffisamment caractérisés alors que Céline Boussié avait fait des captures d'écran transmises aux gendarmes", a-t-elle regretté, évoquant des "appels à exercer des violences physiques" sur le réseau social.

 

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Maltraitances à Moussaron : 3 questions à Céline Boussié

Maison des lanceurs d'alerte – publié le 06.12.2022

 

 

« En cas de condamnation, cela restera une victoire avec un goût amer et un sentiment de profonde injustice pour les autres salariés qui ont, eux aussi, été ciblés pour leurs révélations, mais surtout pour les résidents et leur famille. On ne montre jamais les conditions de vie des personnes polyhandicapées. Fort heureusement tous les établissements sanitaires et sociaux et médico-sociaux ne dysfonctionnent pas. Cependant, quand, comme à l’IME de Moussaron, il y a des signalements pour maltraitances et maltraitances institutionnelles, les familles et les professionnels qui osent dénoncer subissent encore des représailles. »

 

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                  Interview de Céline pour CLOSER

                  semaine du 14 au 20 octobre 2022

 

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Moussaron : les 4 harceleurs de la lanceuse d'alerte jugés

Handicap.fr – publié le 09/09/2022

 

Devant le tribunal correctionnel d'Auch, les larmes aux yeux, elle a dit avoir pensé au suicide quand elle a découvert l'existence d'une page sur le réseau social Facebook, baptisée "Vérité Moussaron". Des documents personnels de Céline Boussié y étaient diffusés, ainsi que des messages injurieux. Propos agressifs, agissements punitifs, favoritisme à ses dépens. A la barre, Céline Boussié a détaillé comment elle a été harcelée moralement de 2013 à 2014, après avoir dénoncé des dysfonctionnements au sein de la structure.

 

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Procès pour harcèlement moral : "je me sentais comme une serpillière" déclare la lanceuse d'alerte Céline Boussié

France 3 Occitanie – publié le 09/09/2022

 

 

Le procureur a requis contre le directeur adjoint de l'établissement six mois de prison avec sursis, des peines de deux mois de prison avec sursis contre deux employés et une amende avec sursis pour le quatrième prévenu. "Ce sont des propos inappropriés et Madame Boussié a fait face à un raid numérique. Les prévenus se sont servis de Facebook comme un défouloir", a estimé le magistrat. Céline Boussié, elle, se dit "marquée par les mots du procureur, car c'est la première fois qu'un homme de justice reconnait pleinement la maltraitance et le harcèlement dans cette affaire". 

 

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Maltraitance sur enfants handicapés dans le Gers : un dernier épisode judiciaire pour la lanceuse d'alerte Céline Boussié ?

France 3 Occitanie – publié le 08/09/2022

 

Cet après-midi, devant le tribunal correctionnel d'Auch, un directeur adjoint et trois employés (dont un toujours en activité) de l'IME Moussaron feront face à Céline Boussié. La lanceuse d'alerte et plaignante accuse la partie adverse d'harcèlement moral entre 2013 et 2014. Elle aurait été victime à cette période "d'un déchainement de haine sur les réseaux sociaux et dans l'établissement de la part de certains salariés", témoigne son avocate Maître Alma Basic. Mais aussi "des pressions constantes et des sanctions disciplinaires" à la suite des plaintes déposées par Céline Boussié. Une violence envers celle qui avait dénoncé les mauvais traitements sur les résidents souffrant de handicap.

 

La partie civile espère obtenir la condamnation « afin que les accusés prennent conscience de leurs actes et que d'autres lanceurs d'alerte puissent être mieux protégés », plaide la juriste.

 

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Quatre personnes jugées pour avoir harcelé une lanceuse d’alerte

20 Minutes - Publié le 08/09/22

 

Le procureur a requis contre le directeur adjoint de l’Institut médico-éducatif (IME) Moussaron six mois de prison avec sursis, des peines de deux mois de prison avec sursis contre deux employés et une amende avec sursis pour le quatrième prévenu.../...

« Je me sentais comme une serpillière. J’étais privée de vacances par ma direction, on m’a dit que si je continuais à la ramener, et à poser des questions, on allait me licencier », a affirmé cette femme de 45 ans. « Ce sont des propos inappropriés et Madame Boussié a fait face à un raid numérique. Les prévenus se sont servis de Facebook comme un défouloir », a estimé le procureur.

 

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Interwiew de Céline par Nicolas Coulaud pour RADIO TER

à Toulouse

 

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Cécile Barrois, nouvelle défenseure des lanceurs d'alerte

Publié le 2 mai 2022 par Cassandre Rogeret

 

Les lanceurs d'alerte du médico-social

 

Extrait :

« Héros pour certains, parias ou « emmerdeurs » pour d'autres, les lanceurs d'alerte sont particulièrement nombreux dans le champ du médico-social, qui défraie la chronique depuis plusieurs années pour des affaires de maltraitances. Mais briser l'omerta a un prix... Certains ont payé plein pot et ont tout perdu. Travail, relations sociales, crédibilité, confiance, foyer, sans parler des menaces quotidiennes... « Bernadette » et Céline Boussié ont vécu « l'enfer » après avoir dénoncé la « maltraitance institutionnelle », notamment, commise par l'Institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, dans le Gers, où elles étaient éducatrices. « Ça a été un lynchage, personnel et professionnel, hors-norme que je ne souhaite à personne. Nous avons été contraints de déménager et avons été placés sous protection policière. Mes enfants ont payé un lourd tribut... », révélait, en 2019, Céline Boussié qui a même été poursuivie en diffamation, avant d'être finalement relaxée. »

 

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Les femmes font face à d'énormes obstacles pour signaler la corruption

Publié le vendredi 22 octobre 2021 -  Source : thanhtra.com.vn 

 

Un article, paru dans le journal vietnamien « Thanh Tra » cite l’alerte de Céline Boussié .

 

Traduction de l’extrait : « En 2013, Céline Boussié rapportait que des enfants polyhandicapés étaient gravement maltraités dans un centre sanitaire et social du sud-ouest de la France. Alors que les enquêtes ont confirmé les mauvais traitements systématiques infligés aux enfants par le centre, Mme Boussié a perdu son emploi. Non seulement cela, l'ancien propriétaire a déposé une plainte et elle a été poursuivie pour diffamation. En 2017, Boussié a été innocenté par le tribunal correctionnel de Toulouse. »

 

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 « Lanceurs d'alerte » de Flore Talamon, paru aux Éditions Delcourt est disponible depuis le 13 octobre 2021.

 

Ce livre, sous forme de bande dessinée, est le récit des parcours de 10 personnes qui ont eu le courage de révéler des abus en matière de maltraitances, pollutions environnementales, racisme, détournement de fonds, évasion fiscale…

L’autrice plonge le lecteur au cœur des témoignages de ces lanceurs d’alerte, avec des conseils pour tirer les leçons de chacune de ces histoires singulières.

(Illustrations : Bruno Loth - Coloriste : Corentin Loth)

 

A lire « 6 questions à Flore Talamon sur sa BD»

 

LE CAUCHEMAR DES LANCEURS D’ALERTE EXPLIQUÉ PAR SIMON PUECH

Publié le 15.04.2021 par Amnesty International France

 

«  Parce qu’ils ont révélé de graves atteintes aux droits humains (massacres de civils, surveillance de masse, évasion fiscale, dopage, pollution, maltraitance systémique, ventes d’armes abusives…), la vie des lanceurs d’alerte tourne presque systématiquement au cauchemar.»

 

Comment fermer les yeux sur une situation qu’on juge immorale et garder l’estime de soi ?

Ceux qui choisissent de lancer une alerte le font dans la solitude et le silence, un long conciliabule entre leur conscience et eux-mêmes.

 

« Volontiers salués par l’opinion publique pour les scandales qu’ils et elles ont révélé, on ignore souvent l’impact que ces révélations ont sur leur vie personnelle, leur sécurité et leur liberté. » 

 

Le vidéaste Simon Puech met en lumière les méthodes employées pour anéantir cet immense contre-pouvoir que représentent les lanceurs d’alerte.  

 

 

POUR INFO :

La France a adopté le 9 décembre 2016,  la loi dite Sapin II, une législation qui a représenté un réel progrès pour la protection des lanceurs d’alerte. Mais elle présente des carences, entre autres une procédure de signalement hiérarchisée qui donne la priorité au signalement interne et des dispositions insuffisamment protectrices en matière de représailles.

Le Parlement Européen et le Conseil de l’Union Européenne, après d’intenses discussions impliquant syndicats, ONG et députés nationaux et européens, ont adopté, le 7 octobre 2019, une directive européenne visant à introduire des garanties minimales de protection des lanceurs d’alerte dans la législation de tous les États membres de l’UE. Ceux-ci doivent désormais transposer cette directive dans leur droit interne avant le 17 décembre 2021.

Cette transposition ouvre la possibilité d’une réflexion sur les améliorations à apporter au dispositif français ; espérons que ce ne soit pas fait à minima…

 

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La Maison des lanceurs d’alerte, des juristes et un vrai soutien

Publié le 13/02/2021 - Nicolas BLANDIN.

 

Depuis octobre 2018, la Maison des lanceurs d’alerte accompagne juridiquement et oriente dans leurs démarches les salariés dénonçant des dysfonctionnements graves. Cette structure leur permet aussi d’être reconnus comme des vigies dans le monde de l’entreprise.

…/…

Les thématiques qui entrent dans le champ des lanceurs d’alertes sont variées : maltraitance humaine ou animale, défaut de sécurité du consommateur, corruption, problèmes d’éthique dans la recherche, pollution environnementale, violation des données personnelles… « Si on commence à être bien identifié dans le secteur médico-social, on l’est moins d’ans l’agroalimentaire par exemple ».../…

 

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LIEN VERS LA MAISON DES LANCEURS D'ALERTE

 

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